Mgr Cristóbal López Romero, n’est pas intéressé par la papauté. « Si je suis élu, je m’enfuis en Sicile », a-t-il déclaré au quotidien italien Il Messaggero. « Je n’ai absolument aucune ambition. Je ne pourrais jamais m’imaginer dans ce rôle », a assuré le cardinal de 72 ans aux idées proches du défunt pape François. Pour le prélat catholique espagnol, « vouloir gouverner l’Église comme pontife est le signe d’un problème dans la tête, psychologique, ou d’un mal-être dans le cœur ». Il s’agit selon lui d’une lourde responsabilité. « Vouloir être pape démontre que vous ne comprenez pas ce que cela implique ou que vous êtes poussé par une soif de pouvoir », a ajouté l’archevêque de Rabat.
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Cette sortie intervient à un moment où devrait régner la plus grande discrétion habituelle dans les prises de position publiques sur le nom du futur pape.
Le nom du successeur du pape François sera connu à l’issue du conclave qui démarre mercredi. 133 cardinaux-électeurs s’enfermeront dans la chapelle Sixtine et procéderont au choix du nouveau pape. Celui-ci devra recueillir une majorité des deux tiers.
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Samedi, « le souhait a été émis d’un prochain pape prophétique » et « que l’Église ne se referme pas sur le cénacle » mais qu’elle « apporte la lumière au monde qui a désespérément besoin d’espoir », a expliqué Matteo Bruni, directeur du service de presse du Vatican à l’issue d’un conclave des cardinaux.