Un joueur marocain s’emporte contre les migrants délinquants

Issu d’une famille modeste, Omar a grandi dans le quartier de Santa Eulalia de L’hsopitalet, à Barcelone. Dans un entretien accordé à Betevé, le jeune joueur dénonce la stigmatisation des migrants de certaines nationalités et de certaines classes sociales en Espagne. « Ma mère était dans une tente avec mon neveu et elle a été accusée de voler et quand je suis arrivée et ils ont vu que c’était ma mère, ils ont changé de version et se sont excusés auprès d’elle », confie-t-il. « Ce n’est pas parce que certains migrants sont des criminels qu’on va tous nous traiter comme tels », peste-t-il.

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La pépite de l’Espanyol invite à faire la part des choses et à respecter les migrants. « La plupart des gens qui viennent ici, que ce soit du Maroc, ou de la Roumanie, viennent travailler et gagner leur vie. Mais il y a une minorité qui ne vient pas avec cet objectif et qui cause du tort à l’ensemble », clarifie-t-il. Pour l’international marocain, les autorités doivent faire preuve de plus de fermeté. « Je ne sais pas ce que prévoient les lois, mais celui qui n’est pas venu pour gagner sa vie ou saisir des opportunités, il faut le renvoyer dans son pays ».

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Et d’insister : « Les gens qui ne savent pas que je suis un footballeur me regardent de travers, comme si j’avais commis 40 crimes. Et cela me fait mal. Je pense qu’il serait très facile de renvoyer les personnes qui ne viennent pas pour travailler vers leur pays d’origine, n’importe quoi. » Des propos qui ont suscité une vive polémique.

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Le joueur de l’Espanyol est connu pour son franc-parler et ses réactions controversées. Il y a deux saisons, en deuxième division, il avait interrompu un match à Carthagène après avoir entendu des supporters dans les tribunes proférer des insultes racistes à son encontre. « Mon opinion est que l’Espagne n’est pas un pays raciste. Mes parents sont venus du Maroc et n’ont jamais connu d’épisode raciste. C’est un pays très accueillant pour les étrangers. Mais il est vrai que si quelqu’un vient de l’étranger pour commettre un délit au lieu de travailler, ce genre de personne ternit l’image de tout un pays », déclarait-il dans une interview accordée à La Vanguardia en 2024.