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Des adolescents marocains forcés à vendre de la drogue en Italie
En Italie, une enquête vient de révéler l’ampleur d’un phénomène méconnu au sein des 8 000 hectares de forêts qui couvrent les provinces de Milan, Monza et Brianza : l’exploitation de jeunes Marocains à des fins d’activités criminelles, notamment le trafic de drogues.
Selon une enquête du quotidien Corriere Milano, il existe des réseaux criminels opérant dans le parc régional de Groane et les forêts avoisinantes des provinces de Milan, Monza et Brianza, au nord de l’Italie qui exploitent de jeunes ressortissants marocains, majoritairement originaires de la région de Béni Mellal, dans le cadre de trafics de stupéfiants. La plupart de ces jeunes, âgés de moins de vingt ans, sont recrutés au Maroc, puis transférés en Espagne, avant d’être convoyés vers le nord de l’Italie via des circuits logistiques clandestins.
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Arrivés en Italie, ces jeunes Marocains vivent reclus, sous surveillance constante, dans des bâtisses abandonnées disséminées à travers le parc régional de Groane et ses alentours boisés, dans des conditions de vie exécrables. Ils sont contraints de vendre des stupéfiants. Ceux-ci qui ne réussissent pas à faire de bon rendement dans les ventes de stupéfiants sont passés à tabac. Ceux qui sont interpellés par la brigade spécialisée des « Cacciatori » (les chasseurs), dédiée à la lutte contre les trafics en zones forestières sont rapidement exfiltrés vers l’Espagne, où leur libération est facilitée par des failles procédurales.
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Les autorités italiennes, en coordination avec les forces de l’ordre (police et carabiniers), parviennent très souvent à démanteler ces réseaux. En Italie, le trafic de stupéfiants est passible de peines allant jusqu’à 20 ans de réclusion, notamment lorsqu’il est commis en bande organisée ou à proximité de lieux sensibles comme les établissements scolaires.
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