Voici la structure de la dette du Maroc

7 avril 2019 - 17h20 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

Bonne nouvelle sur le front de la dette avec une baisse de sa part dans le Produit Intérieur Brut (PIB), indique le ministère de l’Economie via la Direction du Trésor et des Finances extérieures (DTFE).

La DTFE nous apprend ainsi que la dette s’établit désormais à 29,2% du PIB, contre 31,3% en 2017. Dans le détail, les multilatéraux représentent 48,8% de cette dette, les bilatéraux 28,4%, les marchés financiers internationaux et banques commerciales 22,8%, lit-on dans ce document publié sur le site du ministère et rapporté par la Map.

Par ailleurs, les établissements publics et le Trésor ont été les premiers emprunteurs avec des parts de 54,1% et 45,4%, d’après ce document qui précise que la dette du Trésor public a quant à elle baissé à 13,2% du PIB.

Il est à noter également que l’euro représente 59,5% de la dette marocaine, suivi du dollar américain à 28,4%, et enfin du Yen japonais à 3,8%, tandis que le taux d’intérêt fixe est de 75,2%, alors que le variable représente 24,8%.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Ministère de l’Economie et des Finances - Trésor public

Aller plus loin

Maroc : la dette du Trésor frôle les 1000 MMDH

Pour le compte de l’année 2022 qui s’achève, la dette du Trésor tournerait autour de 958 milliards de dirhams (MMDH), alors qu’en 2021, elle était de 885 MMDH, selon Attijari...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : vers la suppression de la TVA sur certains produits ?

Des députés de l’opposition parlementaire continuent d’appeler à l’exemption de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur tous les produits de base à forte consommation afin de soutenir le pouvoir d’achat des Marocains en cette période d’inflation.

Le Maroc se met à la taxe carbone

Des experts livrent leurs réflexions sur l’impact que la mise en place de la taxe carbone pourrait avoir sur l’économie marocaine ainsi que l’industrie marocaine.

Le Maroc face à l’impossible recouvrement des amendes

Fouzi Lekjaa, le ministre délégué chargé du Budget, a déclaré vendredi que le montant des amendes pour trafic de drogues et autres délits, en attente de recouvrement par l’administration des douanes, est estimé à 800 milliards de dirhams.

Maroc : la réforme des retraites divise

La réforme des retraites donne du fil à retordre à l’Exécutif marocain. De leur côté, les syndicats s’inquiètent de sa mise œuvre dans un contexte économique marqué par l’inflation, exprimant des craintes quant à l’avenir des retraités.

Les hôtels marocains ont affiché complet

En 2024, Les hôtels ont fait le plein au Maroc. Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, a présenté le bilan.

Maroc : la taxe carbone arrive

Le ministère de l’Économie et des finances en collaboration avec le ministère de la Transition énergétique et du développement durable et la Trésorerie Générale du royaume (TGR) prévoit de mettre en œuvre plusieurs réformes majeures consignées dans le...

Retenue à la source sur loyers : ce que les MRE doivent savoir

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) percevant des revenus fonciers issus de biens immobiliers situés au Maroc sont soumis à l’impôt sur le revenu. Un élément central de ce régime fiscal, la retenue à la source sur les loyers, doit être...

Évasion fiscale : le fisc marocain en alerte

Suite à une alerte des collectivités territoriales, la ministère de l’Économie et des Finances a transmis des listes d’entreprises suspectées d’évasion fiscale à la Direction générale des Impôts (DGI). Cette dernière traque ces entreprises et cherche à...

Maroc : fin de l’impunité pour les squatteurs ?

La direction des Domaines de l’État relevant du ministère de l’Économie et des finances a adopté une nouvelle politique aux fins de récupérer les propriétés foncières publiques spoliées par des réseaux mafieux.

Impôts : des procédures simplifiées pour les MRE

La simplification des procédures administratives pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) a permis à ces derniers de se mettre à jour vis-à-vis de l’administration fiscale, a déclaré Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des finances.