Maroc : un code de bonne conduite pour les gardiens de prison

3 octobre 2019 - 14h30 - Maroc - Ecrit par : I.L

Un "Code de Conduite et des obligations professionnelles du personnel" vient d’être publiée par l’’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).

Dans le premier chapitre de ce Code, il est prévu une série de dispositions générales et les objectifs pour lesquels il a été institué, ainsi qu’un relief des références et des textes nationaux et internationaux dont sont inspirées ces règles.

Celles-ci sont, notamment, les règles minima des Nations-Unies relatives au traitement des détenus (règles de Nelson Mandela), le Code de Conduite du personnel chargé de l’exécution des lois et le Statut particulier du personnel de la DGAPR, relève le même communiqué, rapporté par la Map.

Le même média note, par exemple, dans la première partie du deuxième chapitre, les obligations générales que doivent respecter les employés de la DGAPR, telles que la persévérance, la droiture, l’intégrité et la participation à des programmes de formation.

Quant à la seconde partie, elle est consacrée aux règles de discipline paramilitaire, notamment, en ce qui concerne le secret professionnel et le devoir de réserve, précise la même source.

En ce qui concerne le troisième chapitre de ce Code, il est consacré à la révision des règles de bonne conduite à l’égard des détenus et des visiteurs dans les établissements pénitentiaires, en particulier, en ce qui concerne la lutte contre la violence et la torture, ainsi qu’à la nécessité de préserver la sécurité et l’intégrité de l’institution et des détenus.

A cela s’ajoutent le développement des services fournis aux visiteurs et l’assurance d’un accueil convenable, avec l’obligation de recevoir et de traiter leurs plaintes et leurs réclamations dans des délais raisonnables, ajoute le même communiqué.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Prison - Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR)

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Interdiction du burkini : revers pour des maires français

Le tribunal administratif de Nice a donné raison à la Ligue des droits de l’Homme (LDH) qui a contesté deux arrêtés municipaux interdisant le port du burkini pendant l’été 2025.

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...