Encore de l’insomnie pour Faouzi Benalal

10 février 2020 - 17h30 - Maroc - Ecrit par : S.A

Nouveau rebondissement dans le dossier Faouzi Benalal. Les éléments de la Brigade judiciaire de la gendarmerie royale ont officiellement transmis le dossier d’accusation détaillé de l’ancien président de la commune de Harhoura au procureur général du roi à la cour d’appel de Rabat.

Le parquet examine actuellement le dossier, avant son déferrement devant le juge d’instruction, confirment des sources à LesEco.ma. Le juge se chargera ensuite d’enclencher des poursuites contre le dirigeant istiqlalien.

En octobre 2018, Faouzi Benalal avait été destitué de son poste de président de la commune de Harhoura pour dysfonctionnements administratifs et octroi de marchés publics dans des conditions douteuses.

L’avocat, Mohamed El Ghaloussi, président de l’Association nationale pour la protection des fonds publics, a été entendu par la Brigade nationale de la gendarmerie, confirment par ailleurs les mêmes sources. La procédure en justice a été enclenchée, suite à une plainte de cette association.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Rabat - Istiqlal - Harhoura

Aller plus loin

Maroc : le maire de Harhoura destitué pour « graves violations des lois »

Il n’est plus maire de Harhoura. L’Istiqlalien Faouzi Benallal vient d’être destituée de son poste de président de la commune de Harhoura pour « graves violations des lois et...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Litige en copropriété au Maroc : la justice donne raison au résident

La justice marocaine a débouté un syndic de propriétaires qui demandait d’enjoindre un résident à s’acquitter de la somme de 5 700 dirhams correspondant aux cotisations mensuelles.

Maroc : des MRE exclus !

Au Parlement marocain, les députés de la majorité (Rassemblement national des indépendants, Parti Authenticité et Modernité et Istiqlal) et de l’opposition (parti de la justice et du développement) ont du mal à s’accorder sur une proposition de loi...

Affaire de viol : Achraf Hakimi devant le juge

L’international marocain du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, a eu affaire à la justice ce vendredi matin, en lien avec une accusation de viol portée contre lui.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.