Maroc : le maire de Harhoura destitué pour « graves violations des lois »

14 novembre 2018 - 17h45 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Il n’est plus maire de Harhoura. L’Istiqlalien Faouzi Benallal vient d’être destituée de son poste de président de la commune de Harhoura pour « graves violations des lois et règlements en vigueur ».

Selon la Map, le tribunal administratif a décidé de le destituer immédiatement suite à une requête déposée le 29 octobre dernier par l’agent judiciaire du royaume au nom du gouverneur de la préfecture de Skhirat-Temara.

Le désormais ex-maire a été condamné pour avoir violé les « lois et règlements relatifs à l’urbanisme, des dispositions juridiques se rapportant au recouvrement des taxes et droits de la commune et des règles de la concurrence en matière de conclusion des contrats d’exploitation des domaines communaux ».

Il avait 10 jours pour fournir des explications mais ce dernier a présenté des « propos évasifs qui n’ont apporté aucune réponse juridiquement valable au sujet des actes qui lui sont reprochés et qui, au contraire, confirment ces actes ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Istiqlal - Harhoura

Aller plus loin

Maroc : de hauts responsables sanctionnés

Les services du ministère de l’Intérieur de la province de Nouaceur, dans la région de Casablanca-Settat, ont décidé de suspendre plusieurs responsables de la région pour...

Urbanisme au Maroc : des sanctions en perspective pour des présidents de communes

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a instruit les walis et les gouverneurs à l’effet de sanctionner sévèrement toutes les violations qui entachent le secteur de...

Tanger : le maire dans la tourmente

Cinq partis de l’opposition et de la majorité au sein du Conseil communal de Tanger réclament le départ sans délai du maire Mounir Laymouri (PAM). Ils ont déjà saisi le wali de...

Maroc : plusieurs maires menacés de révocation

À l’approche des élections prévues le 8 septembre prochain, des présidents de communes dirigées par le PJD, le PAM et différents autres partis, sont menacés de destitution et de...

Ces articles devraient vous intéresser :

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Quand un dahir menaçait directement le trône de Hassan II

M’hamed El Khalifa, ancien ministre et dirigeant istiqlalien, a révélé que le dahir connu sous le nom de « tout ce qui peut porter atteinte » aurait pu conduire le roi Hassan II à sa perte, soulignant que les Marocains ont énormément souffert des...

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.