Safi : un conseiller communal arrêté pour corruption
Les éléments de la gendarmerie de Sebt Gzoula dans la commune de Safi ont arrêté un conseiller communal accusé de chantage et de corruption dans l’exercice de ses fonctions.
Un conseiller communal, membre du parti Istiqlal, a été condamné à évacuer des toilettes publiques, situées sur la plage de Harhoura, muées en café-restaurant. Tel est le verdict rendu par la cour administrative d’appel de Rabat.
En 2011, l’élu Istiqlalien avait obtenu une autorisation de cession pour l’exploitation d’un café-restaurant moyennant un loyer mensuel de 10 000 DH, défini par la commission administrative d’évaluation. C’était au temps de l’ancien président, révoqué, de la commune de Harhoura, Fawzi Benallal. La durée d’exploitation de ce bien communal a été fixée à cinq ans renouvelables deux fois par tacite reconduction.
Suite aux recommandations contenues dans le rapport de l’inspection générale du ministère de l’Intérieur, l’actuel président de cette commune a retiré l’autorisation au conseiller. Non content de cette décision, celui-ci a porté l’affaire devant le tribunal administratif qui l’a débouté. Insatisfait, le conseiller communal a interjeté appel mais il sera à nouveau débouté par la cour administrative d’appel.
Depuis 2011, l’élu se serait emparé des toilettes publiques construites sur la plage de Harhoura par la Fondation Mohammed VI pour protéger l’environnement, font savoir des sources à Al Akhbar.
Or, l’ancien président, Fawzi Benallal, aurait cédé "de manière illégale" ce "bien communal" à son camarade Istiqlalien qui l’a transformé "en investissement privé". Pire, "il a exploité indûment 500 m2 en plus d’un vaste terrain de 1000 m2 situé près de la mer".
Aller plus loin
Les éléments de la gendarmerie de Sebt Gzoula dans la commune de Safi ont arrêté un conseiller communal accusé de chantage et de corruption dans l’exercice de ses fonctions.
Faouzi Benallal, l’ex- maire de Haarhoua, est décédé le jeudi 12 novembre. L’Istiqlal perd ainsi l’un de ses membres les plus influents.
Un membre du conseil municipal de Rabat aurait détourné à son compte les toilettes publiques du marché Akkari, qu’il aurait ensuite revendues à 440 000 dirhams.
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