Mohammedia est à nouveau sans maire

19 octobre 2019 - 21h30 - Maroc - Ecrit par : G.A

Nouvelle crise au sein du Conseil de Mohammedia. La ville se retrouve encore sans président, suite à une décision de la justice.

Ainsi, la Cour d’Appel administrative de Rabat a annulé l’élection d’Imane Sabir issue du Parti de la Justice et du développement (PJD) qui siégeait à la tête du Conseil communal de Mohammedia.

La décision a été rendue le 16 octobre et annule donc le jugement prononcé en première instance par le Tribunal administratif de Casablanca, le 11 mars dernier. Ce jugement avait rejeté la demande d’annulation de l’élection d’Imane Sabir, déposée par Mohamed Atouani (RNI).

Selon TelQuel, elle avait été élue le 31 décembre 2018 suite à l’annulation par le Tribunal administratif de Casablanca de l’élection de son prédécesseur également membre du PJD, Hassan Antra.

Le site rapporte que le Conseil communal de Mohammedia regroupe 35 élus des 18 communes du Grand Casablanca. Il se charge, depuis 2015, de l’assainissement, de la gestion des déchets, de la planification urbaine et de l’épineux dossier du transport et de la gestion des bus de la capitale économique.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Mohammedia - Parti de la Justice et du Développement (PJD) - Rassemblement National des Indépendants (RNI) - Imane Sabir

Aller plus loin

16 deputés marocains perdent leurs sièges

La Cour constitutionnelle vient d’annuler l’élection de 16 membres de la Chambre des représentants, suite aux recours relatifs au scrutin du 8 septembre 2021.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les chiffres alarmants sur la corruption des députés

Sur les 30 députés à la Chambre des représentants poursuivis ou condamnés pour des faits de corruption, de détournement de fonds publics ou d’abus de pouvoir, 16 proviennent de la majorité (RNI, PAM et l’Istiqlal). C’est le constat fait par Jeune Afrique.

Le gouvernement marocain accusé de gonfler les chiffres du tourisme

Les députés de l’opposition ont chargé le gouvernement lundi au parlement, lui reprochant notamment d’avoir pris en compte 50 % des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans les 17,4 millions de touristes arrivés dans le royaume en 2024.

Au Maroc, le parti au pouvoir dit niet au mariage homosexuel

Le parti Rassemblement national des Indépendants (RNI) présidé par Aziz Akhannouch, chef du gouvernement marocain, affiche son opposition au mariage homosexuel.

Au Maroc, des régions sans Internet

La faiblesse du réseau Internet et du débit dans les zones rurales et montagneuses et dans la province de Khénifra en particulier préoccupent la députée Saadia Amahzoune, du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des...

Maroc : des MRE exclus !

Au Parlement marocain, les députés de la majorité (Rassemblement national des indépendants, Parti Authenticité et Modernité et Istiqlal) et de l’opposition (parti de la justice et du développement) ont du mal à s’accorder sur une proposition de loi...

Maroc : les démolitions sur les plages sont elles légales ?

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a été interpellé par Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), sur le respect de la loi dans le processus de démolition de plusieurs résidences...

« Le mariage avant l’école »

Les propos d’Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), et par ailleurs ancien chef de gouvernement sur le mariage et l’éducation des jeunes filles font polémique.

Maroc : les parlementaires traqués

Au Maroc, le bureau de la Chambre des représentants renforce la traque contre les députés absentéistes en faisant installer des caméras de nouvelle génération dans l’enceinte de l’institution.