Reynald Pedros ambitionne de qualifier les Lionnes de l’Atlas à la Coupe du monde

À 50 ans, l’homme qui a été élu meilleur entraîneur du monde en 2018, se réjouit de s’occuper d’une équipe féminine bourrée d’ambitions comme celle du Maroc. Il est surtout agréablement surpris par le nombre de personnes qui apporte leur soutien aux joueuses. « Il y a parfois des petits moments plus compliqués que d’autres mais dans l’ensemble on est très satisfait du travail entrepris avec les joueuses, la fédération, la ligue, les clubs », rapporte CNEWS.

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Pour lui, même si être coach d’une sélection n’a rien à voir avec les expériences qu’il a connues jusque-là, « l’avantage, c’est que l’on vit sur place. Ce n’est pas comme si on rentrait en France et on revenait que pour les dates Fifa. Si j’ai pris une sélection, c’est aussi parce que je savais que j’aurais plus de temps pour moi. Aujourd’hui, on s’occupe aussi des jeunes (U20, U17). Mais même si tu ne travailles pas tous les jours, il faut que le temps de travail soit optimal. Ce qui est important, c’est d’avoir une liberté à côté et du temps libre », a-t-il déclaré.

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C’est avec le Maroc que Reynald Pedros découvre le football féminin africain. « En matière de grandes nations, il y a l’Afrique du Sud, le Cameroun, le Nigeria, le Ghana (que le Maroc vient de battre en amical). Ce sont des pays qui sont très souvent à la CAN. Maintenant, l’objectif, c’est que le Maroc atteigne ce niveau et soit régulièrement à la CAN et la Coupe du monde », a-t-il déclaré.

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Il se réjouit d’ailleurs que le Maroc accueille la CAN 2022 qui se tiendra du 2 au 23 juillet. Une compétition test qui permettra à ce dernier de mesurer la portée du travail qu’il a démarré sérieusement depuis un an. « On peut remercier le président de la Fédération royale marocaine de football pour avoir œuvré afin que le Maroc accueille la CAN. Cela nous permet de travailler plus tranquillement et sereinement ». Reynald Pedros espère que les Lionnes de l’Atlas donneront le meilleur d’elles-mêmes à cette CAN. « Le premier objectif, c’est de se qualifier pour la Coupe du monde, ce qui sous-entend d’être demi-finalistes. Ce sera du jamais vu. Donc, il faut le faire. Après, si on est demi-finalistes, on peut tout se permettre et croire que l’on peut gagner la CAN ».

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Pour lui, bien que ce soit une grosse pression d’organiser la CAN, il est important pour les joueuses de s’imposer. « Le Maroc a longtemps été une terre de foot côté masculin, et il faut qu’il le devienne également pour le foot féminin. Et je suis sûr et certain que s’il y a de l’engouement, les gens vont s’intéresser et venir encourager. La reconnaissance du peuple et du public, c’est important, car les joueuses sont très attachées à leur pays ». Il assure que les joueuses ont la capacité d’émerveiller leur public et elles sont déterminées à écrire de belles pages du football féminin.