
Pourquoi la culture de la pastèque a-t-elle été limitée à Zagora ?
Pour faire face à la pénurie d’eau, le gouverneur de la province de Zagora a pris des mesures urgentes, touchant certaines cultures, dont la pastèque.
Le wali de la région de Guelmim-Oued Noun a décidé d’interdire la culture de la pastèque et du melon sur le territoire de la province de Guelmim. Ceci, en raison de l’assèchement des sources d’eau et de la baisse du niveau de la nappe phréatique.
Les autorités locales ont interdit la culture de ces deux fruits qui consomment énormément d’eau, en cette période critique où la baisse du niveau de la nappe phréatique devient inquiétante après la sévère sécheresse qui a frappé le Maroc ces dernières années, rapporte le quotidien Al Akhbar.
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Cette décision fait suite à la dernière circulaire du ministère de l’Intérieur invitant les agents de l’administration territoriale à prendre des mesures pour rationaliser la consommation de l’eau potable. Dans cette optique, les autorités locales de Guelmim avaient cessé d’autoriser les forages des puits destinés à irriguer de nouvelles cultures et mené une campagne contre les puits non autorisés.
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Une dizaine de sources d’eau sont complètement asséchées du fait de ces mauvaises pratiques, et notamment de l’introduction, ces dernières années, de certaines cultures à forte consommation en eau comme la pastèque et le melon dans la région, ce qui a eu des conséquences très néfastes sur la nappe phréatique.
Aller plus loin
Pour faire face à la pénurie d’eau, le gouverneur de la province de Zagora a pris des mesures urgentes, touchant certaines cultures, dont la pastèque.
Les agriculteurs de la région de Tata plaident pour la levée de la mesure d’interdiction de la culture de pastèque. Mais les autorités locales maintiennent leur refus.
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