Des villes marocaines interdisent la culture de la pastèque et du melon
Le wali de la région de Guelmim-Oued Noun a décidé d’interdire la culture de la pastèque et du melon sur le territoire de la province de Guelmim. Ceci, en raison de...
Faut-il continuer à produire de la pastèque rouge qui nécessite une importante quantité d’eau et épuise les sols, alors que le Maroc connaît la pire sécheresse depuis quatre décennies ? La question divise les producteurs, exportateurs et environnementalistes, et préoccupe les députés.
Les exportations de pastèque vers l’Europe ont enregistré une hausse de 44 000 tonnes cette année, un chiffre inquiétant selon le groupe parlementaire du Parti justice et développement (PJD) qui a demandé au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour interdire la culture des pastèques et limiter son exportation.
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Pour sa part, l’Union nationale du travail au Maroc a invité le gouvernement à procéder à une révision des politiques agricoles, notamment en ce qui concerne la pastèque et l’avocat qui consomment énormément d’eau et sont destinés à l’exportation. Elle appelle aussi à encourager les études scientifiques en vue d’atteindre une gestion optimale des ressources en eau.
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Le gouvernement a pris des mesures pour rationaliser l’utilisation de l’eau dans les zones critiques. En l’occurrence, il a décidé d’interdire la culture de la pastèque rouge dans ces zones souffrant de pénurie d’eau. Une décision dénoncée par les professionnels du secteur qui ont demandé un accompagnement pour mettre en place des systèmes d’irrigation au goutte-à-goutte, plus respectueux de l’environnement.
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