L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.
La famille du président algérien Abdelaziz Bouteflika n’a pas réussi à récupérer l’une des maisons qu’elle possède dans la vieille Médina d’Oujda, où le chef d’Etat algérien a vécu une partie de son enfance.
Le parquet d’Oujda a jugé l’affaire irrecevable, car la femme habitant depuis plusieurs décennies la maison des Bouteflika, située rue Mohamed Riffi, paie régulièrement ses loyers, rapporte l’hebdomadaire local Al Hadat Charki.
La mesure d’expulsion revendiquée par Saïd Bouteflika, frère du chef d’Etat algérien a donc été rejetée. Le représentant des héritiers Bouteflika prétendait dans sa requête que la locataire occupait illégalement la maison depuis plusieurs années.
Une première demande avait déjà rejetée il y a quelques mois. Intentée par le consulat d’Algérie à Oujda, le tribunal avait estimé à l’époque que la demande devait être présentée par un particulier et non par une représentation officielle.
Né à Oujda le 2 mars 1937 d’Ahmed Bouteflika et Mansouriah Ghezlaoui, Abdelaziz Bouteflika compte encore beaucoup d’amis dans la capitale de l’oriental, où ceux qui l’ont côtoyé se rappellent d’un jeune garçon élégant, poli et charmeur.
La biographie officielle d’Abdelaziz Bouteflika ne précise pas le lieu de naissance du président, mais dans un câble émis le 19 août en 2005 et publié par Wikileaks, le président a révèlé pour la première fois ses origines marocaines à une délégation américaine. Ce n’est un secret pour personne, mais les officiels algériens ont toujours essayé de cacher "cette anomalie" dans la biographie officielle.
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