Le Maroc, gros perdant de l’accord de libre-échange Rabat – Ankara
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Le Maroc adopte une nouvelle stratégie de politique commerciale. Le royaume rééquilibre ses accords de libre échange avec ses partenaires, notamment la Turquie et l’Égypte.
La nouvelle stratégie du Maroc est basée sur le principe de réciprocité. Elle a déjà porté ses fruits. À titre d’exemple, les accords de libre échange entre le Maroc et ses partenaires que sont l’Égypte et la Turquie. Évoquant le dossier égyptien, les responsables ont fait savoir que le Maroc a obtenu, pour la première fois, au cours de l’année 2021, l’entrée des voitures Renault fabriquées dans les lignes de production de la zone de Tanger avec une exonération totale des droits de douane, rapporte Aujourd’hui Le Maroc.
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Avec la Turquie, le Maroc a, au cours des derniers mois, obtenu la révision de l’accord de libre-échange. Ce nouvel accord entre les deux pays envisage une possibilité de remettre en place les droits de douanes sur les produits en provenance de Turquie et pouvant endommager l’industrie marocaine. En tout, plus de 1200 produits, équivalant à 630 positions tarifaires, relatives aux secteurs du textile-habillement, du cuir, de la métallurgie, de l’électricité, du bois et de l’automobile, sont inscrits dans une liste négative. Il est prévu une évaluation annuelle de la liste négative afin d’intégrer de nouveaux produits ou en retirer d’autres.
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L’obtention de ces résultats conforte le Maroc sur la justesse de sa stratégie. Fort de ces résultats, le royaume entend étendre sa stratégie à l’Union européenne. Dans son plan d’action 2022, le ministère de l’Industrie et du commerce prévoit notamment de renforcer et d’approfondir la coopération avec l’Union européenne. Il est question de négocier de nouvelles règles plus souples dans le cadre de la zone Euromed pour permettre un accès plus important des exportations marocaines et/ou la protection de l’industrie locale et de renouveler les partenariats avec les pays arabes. En d’autres termes, il s’agit de revoir les règles relatives à la mention du pays d’origine dans le cadre de la zone arabe de libre-échange, ainsi que le retour des négociations pour la création de l’Union douanière arabe.
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