Dans l’euphorie du titre de champion de Serie A fraîchement décroché avec l’Inter Milan, Achraf Hakimi est revenu sur les circonstances de son départ du Real Madrid. L’international marocain, contrairement aux commentaires de l’époque, a expliqué que son départ du club madrilène n’était pas volontaire.
Ce week-end, Achraf Hakimi et ses coéquipiers sont devenus champions de Serie A. Lors de l’émission télévisée El Chiringuito, le Lion de l’Atlas a évoqué sa situation avec son ancien club, le Real Madrid, qu’il a quitté pour un montant de 40 millions d’euros. « Les gens parlent en disant que je ne voulais pas concourir pour mon poste et ce n’était pas comme ça. Tout le monde sait que le Real Madrid était ma maison et que j’aurais aimé y jouer, mais en raison des circonstances, je pense que le club en a décidé autrement ».
Il a fustigé les réactions de certains qui se sont laissés aller à des commentaires sans connaître la réalité, comment les choses se sont passés. « Cela me dérange un peu, que les gens pensent que j’avais peur de gagner ou de me battre pour le poste. J’ai été le premier à me demander si je pouvais être là pour remporter le poste, car je me sentais qualifié pour cela ».
Mais le joueur marocain dit ne pas en vouloir au coach des Merengues, Zinedine Zidane bien qu’il semblait déçu de ne pas avoir reçu les félicitations du Français et du président du club, Florentino Pérez, après avoir remporté la Scudetto. « Je ne peux pas blâmer l’entraîneur ou le conseil d’administration. », a-t-il indiqué.
Achraf Hakimi a montré l’étendue de ses potentialités en Italie par le biais d’une saison remarquable. En quelques mois, sa valeur sur le marché du transfert a atteint 50 millions d’euros. Il est adulé pour sa vitesse et son athlétisme. En témoignent les sept buts marqués et les sept passes décisives en 33 matchs de Serie A cette saison. Il a joué 78 % des minutes de l’Inter Milan et a contribué directement à 18 % de leurs buts. Il a conquis le public italien et même la presse italienne qui ne tarissent pas d’éloges sur ses capacités et sur le fait qu’il reste un atout majeur.