« Avec plus de diversité, on peut sauver des talents. Aux Pays-Bas aussi, on doit faire face à de plus en plus de nationalités différentes. On a besoin de personnes avec des origines diverses pour bien les encadrer, fait remarquer Adil Ramzi dans une interview à trouw.nl. Dans le football français, ils ont fini par comprendre cela. Ils sont maintenant presque toujours finalistes de la Coupe du Monde. Si on veut exploiter tout le potentiel aux Pays-Bas et ne pas gaspiller de talents, il faut encore changer certaines choses. »
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S’il salue la belle carrière de certains joueurs néerlandais d’origine marocaine comme Hakim Ziyech, Sofyan Amrabat, Noussair Mazraoui et Zakaria Aboukhlal qui ont atteint la demi-finale de la dernière Coupe du monde avec l’équipe du Maroc, il estime que cela reste une représentation trop maigre de tout le talent marocain présent aux Pays-Bas. Selon lui, il y a de jeunes talents marocains qui ne brillent pas parce qu’il y a quelque qui ne va pas. « Ces jeunes vivent entre deux cultures. Le monde du sport de haut niveau avec toutes ses règles est très différent de celui de l’éducation à la maison. Les Néerlandais sont aussi plus durs et directs les uns envers les autres à la maison. Nous, les Marocains, n’avons pas l’habitude de cela », explique Ramzi.
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Et de poursuivre : « Donc, lorsqu’un jeune talent marocain rencontre des difficultés, et cela arrive toujours, il a souvent plus de mal à y faire face. Il n’est pas assez résistant. Alors, qu’est-ce qui se passe ? Il se met en colère. Il s’attend à être soutenu par le club, mais ne l’est pas. À la maison, il l’est, il est choyé, il est le meilleur. Ce contraste est grand. Les jeunes qui ont réussi se sont adaptés à temps. Hakim Ziyech en est un exemple. »