Il y a quelques mois, l’ancien président des États-Unis, Donald Trump a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara. Mais, sans retirer sa reconnaissance à la marocanité du Sahara, l’actuelle administration a déclaré ne pas être dans la « continuité » de Trump. Donnant des clarifications au média espagnol La Vanguardia sur ce sujet, le porte-parole Ned Price a déclaré dans un point de presse que « nous consultons en privé les parties sur la meilleure façon de mettre fin à la violence et de parvenir à un règlement durable », rapporte Telquel. D’ailleurs, « je n’ai rien de plus à annoncer pour le moment, mais je contesterai certainement la qualification selon laquelle il y a eu une continuité, y compris en ce qui concerne notre approche envers la région, depuis la dernière administration », a-t-il poursuivi.
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D’ailleurs, la question du Sahara « est une question que nous avons discutée directement avec nos homologues marocains, espagnols et ailleurs dans la région. Mais je pense que plus généralement, il y a peu de continuité en ce qui concerne notre approche de la région au sens large », a indiqué Ned Price, avant d’ajouter : « Je n’ai rien à annoncer pour le moment, mais je pense que si vous regardez le Sahara occidental dans le cadre d’une approche plus large de la région par l’administration précédente dans le contexte des accords d’Abraham, c’est là que vous voyez une certaine discontinuité entre l’approche que nous avons suivie et celle que nous avons adoptée par rapport à ce qu’a fait l’administration précédente ».
Pour rappel, depuis sa prise de fonction, Joe Biden n’est pas réellement revenu sur le sujet de la reconnaissance du Sahara marocain. Et présentement, la réponse du porte-parole du département d’État américain donne à réfléchir.