Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.
Onze des treize jeunes femmes qui étaient détenues à la prison d’Aït Melloul, dans le cadre de l’affaire dite du CD pornographique d’Agadir ont été libérées, croit savoir mardi le quotidien belge "Le Soir".
Les détenues sont présentées par le quotidien, comme les victimes d’un "touriste sexuel belge", le dénommé Philippe Servaty - par ailleurs ancien journaliste du "Soir" contraint à démissionner - qui avait provoqué ce drame en publiant sur Internet des photos de ses ébats avec ces jeunes femmes. Le journal rappelle à cet égard que "la justice belge ne s’est toujours pas intéressée à lui".
La libération de ces détenues "à quatre mois du terme de leur peine, est sans doute liée à la diffusion d’une enquête réalisée en partie en Belgique, par la chaîne marocaine 2M", estime le journal.
"Le plus dur reste à faire : assurer la réinsertion sociale de ces jeunes femmes qui ont été mises au ban de la société suite à la divulgation de leurs photos pornos. Pour pouvoir reconstruire leur vie, elles devront déménager, trouver un travail dans une autre ville", commente le journal, en estimant que "cette cause devrait être prise à coeur par les femmes parlementaires (notamment Fathia Saïdi et Talbia Belhouari - d’origine marocaine, NDLR) et le monde associatif (MRAX, ONG oeuvrant contre le racisme et la xénophobie) qui, depuis plus de six mois, se sont mobilisés pour ces jeunes femmes".
Source : Aujourd’hui le Maroc
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