
Au Maroc, une ONG appelle à l’installation d’antennes GPS sur les véhicules de service affectés à certains fonctionnaires afin d’éviter leur utilisation à des fins privées.
Les propriétaires d’agréments de taxis craignent que leurs noms soient dévoilés au grand public par le gouvernement. La semaine dernière, le ministère du Transport avait déjà dévoilé la liste des bénéficiaires des agréments de transport de voyageurs.
Une rencontre entre Aziz Rebbah, ministre de l’Équipement et du Transport, et les syndicats du transport dimanche, a tourné à la bagarre générale.
Mohamed Mitali, président de l’Union des fédérations nationales des conducteurs et des professionnels du transport, pourtant absent, a expliqué à l’Économiste que "des leaders syndicaux privilégiés redoutent que la liste des détenteurs des agréments de taxis soit aussi dévoilée, ce qui a poussé certaines personnes à semer la zizanie lors de cette réunion".
Les "grimates" de taxis ne sont pourtant pas délivrées par le ministère du Transport mais par celui de l’Intérieur. Et pour l’instant, rien ne laisse présager que Mohand Laenser souhaite emboîter le pas à son collègue des Transports en dévoilant la liste des propriétaires d’agréments de taxis.
Cette liste, si elle est rendue publique, promet de faire des émules au Maroc. D’après le coordinateur national des professionnels du secteur des taxis Lhaj Chafai, contacté par Le Soir Échos, "certains détenteurs d’agréments en ont jusqu’à sept ou huit (...), il y a des militaires, des policiers et même des hommes politiques"...
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