Aïd Al-Adha en France : le CFCM insiste sur le respect des mesures sanitaires

26 juillet 2020 - 07h30 - Maroc - Ecrit par : P. A

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a invité les fidèles à célébrer l’Aïd Al Adha qui aura lieu vendredi 31 juillet, dans le respect des mesures de sécurité sanitaires liées au Covid-19.

Face à la hausse du nombre de contaminations au Covid-19 enregistrée à quelques jours de la célébration de l’Aïd Al Adha, le CFCM rappelle, dans un communiqué, un certain nombre de mesures barrières à respecter par les fidèles.

Il s’agit notamment du port obligatoire du masque, du respect de la distanciation physique d’au moins 1 mètre et du lavage régulier des mains avec du gel hydro-alcoolique.

Les salutations physiques telles que les embrassades et les poignées de mains ne sont pas recommandées, rappelle le communiqué qui invite les personnes vulnérables à "accomplir la prière de l’Aïd chez eux".

Le CFCM demande par ailleurs aux mosquées à faible capacité d’accueil à s’organiser pour espacer suffisamment les prières et aux fidèles, de se munir de leurs tapis individuels de prière et d’effectuer leurs ablutions chez eux.

"L’acte sacrificiel ayant lieu dans les abattoirs, qui sont des potentiels clusters", le CFCM encourage "le sacrifice par délégation, l’étalement du sacrifice sur trois jours et la livraison des sacrifices à des points plus sûrs", ajoute le communiqué qui invite les fidèles à prier pour que le Covid-19 soit définitivement conjugué au passé.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) - Aïd al-Adha 2025

Aller plus loin

Jean Castex reçoit une délégation du CFCM

Le 1ᵉʳ ministre français Jean Castex a reçu une délégation du Conseil français du culte musulman (CFCM). Les deux parties ont passé en revue les préoccupations et les attentes...

France : "reprise progressive et strictement encadrée" des prières dans les mosquées

Face à la précarité de la situation sanitaire, le Conseil français du culte musulman a rappelé les nouvelles conditions de reprise des cérémonies religieuses prévue pour ce...

Ces articles devraient vous intéresser :

À Casablanca, les commerçants paient cher l’annulation de l’Aïd al-Adha

L’annulation par le roi Mohammed VI du rituel du sacrifice de l’Aïd Al-Adha produit un impact négatif sur l’activité des commerçants, notamment ceux des fruits secs et des épices de Derb Omar à Casablanca.

Aïd al-Adha : ruée de Marocains vers l’Espagne

Alors que de nombreux Marocains résidant à l’étranger (MRE) rentrent au Maroc pour y passer les congés de l’Aïd al-Adha, certaines familles marocaines font le chemin inverse.

Voici la date du début du ramadan en France

Le Conseil Français du culte Musulman (CFCM) a annoncé il y a quelques jours la date du début du mois de ramadan en France, selon des critères adoptés en 2013.

L’Aïd al-Adha 2025 au Maroc en péril

Au Maroc, le cheptel local a été fortement impacté par sept années de sécheresse au point où la célébration de l’Aïd al-adha 2025 est menacée.

Déchets de l’Aïd al-Adha : un casse-tête pour les villes marocaines

Au Maroc, la gestion des déchets pendant la période de la célébration de l’Aïd al-adha reste l’un des défis que peinent à relever chaque année les autorités locales.

Voici le montant de la Zakat al fitr cette année en France

Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a fixé le montant de référence de la Zakat al-Fitr pour l’année 2025 à 9 euros par personne. Cette aumône, obligatoire pour chaque foyer musulman, doit être versée avant la fin du mois de Ramadan.

Maroc : les pertes liées à l’annulation de l’Aïd estimées à plusieurs milliards

L’annulation par le roi Mohammed VI du rituel du sacrifice de l’Aïd Al-Adha a fait des heureux mais aussi quelques malheureux.

Annulation de l’Aïd Al-Adha au Maroc : coup dur pour les « chennaqas »

L’annulation par le roi Mohammed VI du rituel du sacrifice de l’Aïd Al-Adha ne fait pas que des heureux. Les « chennaqas » (intermédiaires et spéculateurs des secteurs de l’agriculture et de la pêche) se trouvent en difficulté.