Il est ainsi question de « dispositifs d’espionnage » placés dans les bureaux du quotidien à Casablanca et certains journalistes ont « subi des pressions » pour porter plainte contre le directeur de publication Taoufiq Bouaachrine, arrêté vendredi dernier « pour violences sexuelles ».
« Des menaces de diffusion de photos d’ordre privé » font partie des menaces exercées sur certains journalistes, avance le journal, s’inquiétant « d’évolution dangereuses » observées dans cette affaire.
« Les médias qui dérangent sont menacés, les journalistes espionnés et des photos relatives à leur vie privée peuvent être utilisées contre eux », lit-on sur un long article consacrée à cette affaire.
Pour rappel, Bouachrine est poursuivi pour « traite d’être humain, abus de faiblesse, usage du pouvoir et de l’autorité à des fins sexuelles de manière habituelle au moyen de la menace et du viol ».