Condamné en première instance à 12 ans de prison ferme pour « traite d’êtres humains », « abus de pouvoir à des fins sexuelles », « viol et tentative de viol », Bouachrine voit sa peine s’alourdir à 15 ans de prison.
Le fondateur du quotidien Akhbar Al Yaoum a été jugé coupable en appel de violences sexuelles qu’il a toujours niées en dénonçant un "procès politique".
Au début de ce mois, le représentant du Parquet avait demandé aux juges de la Cour d’Appel de condamner le mis en cause à 20 ans de prison assortis d’une amende d’un million de dirhams (environ 90.000 euros).
Le journaliste a, quant à lui, boycotté les dernières audiences de son procès pour dénoncer ce qu’il considère comme un parti pris de la justice. Sa présence, ce vendredi, au tribunal se justifie par sa volonté d’exercer son droit de parole en se disant à nouveau innocent et en espérant une sentence « juste ».