Après la vidéo diffusée par la chaîne malienne ORTM1 sur 165 soldats maliens ayant reçu un entraînement au sein de la 2ᵉ brigade d’infanterie parachutiste des Forces armées royales (FAR), comprenant des exercices de parachutisme et de débarquement aérien, une seconde vague, composée de 500 soldats supplémentaires, devrait suivre une formation dans les centres de formation marocains. Parmi eux, ceux en charge de piloter les drones armés maliens. Leur formation inquièterait l’Algérie.
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Selon le site Elkhabar, il y a risque que ces drones s’introduisent sur le territoire algérien ou soient utilisés à des fins autres que celles annoncées officiellement par les autorités maliennes. « L’Algérie ne peut rester passive face à l’intrusion de drones étrangers armés dans son espace aérien, même d’un simple mètre, sans qu’ils ne soient immédiatement et totalement neutralisés par les unités spécialisées de l’Armée Nationale Populaire », estime la publication.
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L’auteur de l’article va jusqu’à prêter des intentions au Maroc : « Dès lors, il n’est pas exclu que le Maroc et l’entité sioniste utilisent les drones maliens à des fins d’espionnage, de collecte de renseignements ou même pour des opérations militaires. Cela constitue une menace directe sur la sécurité nationale algérienne, ce qui exige une réaction ferme et immédiate. »