Les Marocains retiennent leur souffle et espèrent que l’annonce de l’allègement des mesures restrictives liées à la pandémie ne sera pas repoussée comme ce fut le cas par le passé. Plusieurs experts avaient appelé le gouvernement à autoriser le retour à une vie normale, surtout avec le taux de vaccination anti-Covid atteint. L’appel semble avoir été entendu par le gouvernement qui envisage de libérer les Marocains.
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En ce qui concerne la reprise des cours en présentiel et l’ouverture des espaces universitaires, notamment les cités universitaires, Saïd Amzazi, porte-parole du gouvernement sortant et ministre de l’Éducation nationale, a confié à Hespress que « l’assouplissement des mesures restrictives, en relation avec le système éducatif, n’est qu’une question d’heures afin de trancher sur les différents détails de reprise de la saison scolaire et universitaire ». Il souligne que le ministère de l’Éducation nationale est « déterminé à ouvrir les quartiers universitaires ».
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Saïd Amzazi a précisé que le ministère de l’Éducation nationale est prêt et n’attend que la décision des autorités publiques concernant l’allègement des mesures. Toutefois, la réouverture des cités universitaires se fera sous des conditions bien définies. « La cité universitaire reste un espace de vie pour les étudiants. Ce qui implique de s’arrêter sur les moindres détails quant à l’ouverture des portes des cités, à commencer par le nombre de personnes par chambre, ou encore si la formule normale sera adoptée ou plutôt celle de la réduction de la capacité d’accueil à 50 % ». Il insiste sur le fait que « la réussite de la rentrée universitaire nécessite l’ouverture des cités universitaires ».
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Pour finir, le ministre de l’Éducation nationale a confié que décider de la reprise des cours universitaires ne s’est pas faite sur un coup de tête. Elle a tenu compte de « plusieurs données positives à savoir l’augmentation du nombre de personnes vaccinées et l’amélioration de la situation épidémiologique, contrairement à l’année dernière, où les conditions n’étaient pas favorables ce qui a poussé les autorités à fermer les cités universitaires ».