L’histoire remonte en novembre 2019 lorsque cette jeune étudiante a débarqué au Maroc pour suivre un programme d’études en compagnie d’autres étudiants.
Alors qu’elles patientaient pour suivre ces cours, la nouvelle est tombée le 2 mars dernier : le Maroc venait d’enregistrer son premier cas du coronavirus. Pour circonscrire la pandémie, les autorités ont pris plusieurs décisions préventives, dont la sensibilisation de la population. Selon la jeune étudiante, plusieurs véhicules ont défilé dans les rues, diffusant à longueur de journée ces messages dans lesquels ils invitaient la population à rester chez elle et de ne sortir qu’en cas d’urgence.
Cette nouvelle a finalement tout bouleversé chez cette ressortissante américaine et ses camarades, notamment sa colocataire qui a fondu en larmes. En raison de la pandémie du coronavirus, leur programme d’études a été annulé. Comme si cela ne suffisait pas, elles devraient rentrer dans les trois prochains jours. Une course contre la montre venait de démarrer, car Il fallait trouver en urgence un vol. Les nombreuses recherches effectuées avec leurs colocataires pour trouver un vol ont porté leurs fruits. Mais il fallait débourser quelque 900 dollars.
Se croyant tirée d’affaire pour regagner finalement son pays, une autre surprise l’attendait : l’espace aérien marocain venait de fermer sur décision gouvernementale. Ses nombreuses tentatives, aller et retour entre l’ambassade et son lieu de résidence, n’ont pas prospéré. Aucune solution n’était pas envisagée par les autorités américaines.
“Nous nous sommes sentis abandonnés par notre pays, et notamment notre université.”, a-t-elle affirmé. Au fur et à mesure que les jours défilaient, les contaminations se sont accélérées. Pendant ce temps, les recherches se poursuivaient afin de trouver un vol de libre. Le miracle s’est produit quelques jours plus tard et elles ont pu embarquer à bord d’un vol de rapatriement des Britanniques bloqués au Maroc.