Hajj : canicule à La Mecque, plusieurs pèlerins décèdent
L’Arabie saoudite a émis une fois de plus un avertissement pour les pèlerins qui effectuent le grand pèlerinage à La Mecque. Le hajj prend fin mercredi.
Des mères marocaines appellent le roi Mohammed VI pour le rapatriement de leurs filles détenues en Arabie saoudite. Elles sont accusées notamment de prostitution, de vol, de trafic de drogue.
« Ma fille est partie en Arabie saoudite pour le tourisme et elle a été arrêtée. Elle a laissé derrière elle une fille de deux ans et un fils de huit ans », a confié une maman à Hespress. Elle fait partie des dizaines de mères qui se sont rassemblées vendredi devant l’annexe du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger dans le quartier Hassan à Rabat. Elle assure que sa fille a été « injustement arrêtée à son domicile en Arabie saoudite dans le cadre d’une campagne ciblant les Marocaines ». À l’unisson, elles appellent le roi Mohammed VI à faciliter le retour de leurs filles au Maroc. « Tous les pays rapatrient leurs enfants. Nous ne demandons que le retour de nos filles au Maroc. Nous implorons Sa Majesté le roi de les sauver », plaide cette maman. Parties travailler en Arabie saoudite, mes deux filles ont été arrêtées ensemble, raconte une autre mère de famille. L’une d’elles a écopé de cinq ans de prison « sans raison. Leur seul ‘crime’ est d’avoir communiqué via Snapchat », a-t-elle expliqué. Et d’insister : « Si une condamnation est nécessaire, qu’elle soit purgée dans leur propre pays. Nous ne demandons rien de plus que le retour de nos filles. Nous appelons à une intervention royale pour leur retour ».
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Selon les manifestantes, les Marocaines détenues en Arabie saoudite sont au nombre de 150. L’ambassade du Royaume du Maroc à Riyad précise que le nombre s’élève plutôt à 60. À en croire des sources diplomatiques de l’ambassade marocaine à Riyad, elles sont accusées de prostitution (41 cas), de consommation et du trafic de drogue, d’agressions et de meurtres, de vol, l’alcoolisme, et la sorcellerie. « Les autorités saoudiennes ne lancent pas d’accusations à la légère. Chaque détenue est informée des charges retenues contre elle, avec des preuves à l’appui », ont assuré les mêmes sources, précisant par ailleurs que les détenues ne seront rapatriées au Maroc qu’après avoir purgé leur peine conformément aux lois en vigueur. En attendant, les services diplomatiques « effectuent des visites régulières dans les prisons saoudiennes, notamment à la prison pour femmes d’Al-Malaz, afin de vérifier les conditions des détenues marocaines, écouter leurs doléances et les aider dans leurs démarches, en coordination avec les autorités saoudiennes compétentes », fait savoir une source au sein de l’ambassade marocaine en Arabie saoudite.
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