Les Marocains rejettent les influenceurs
51,4 % des Marocains font davantage confiance aux informations diffusées par les journalistes professionnels que celles relayées par les influenceurs et créateurs de contenus...
Les autorités compétentes marocaines traquent les influenceurs qui transfèrent leurs revenus en cryptomonnaie, notamment des Bitcoins, pour échapper au fisc et à l’Office des changes.
Selon Assabah, « des influenceurs auraient investi ce segment de supports électroniques qui stockent des sommes d’argent sans être liés à des comptes bancaires réels, pour y verser une partie de leurs revenus sur la toile, loin des regards du fisc et de l’Office des changes ». Pour mettre fin à cette évasion fiscale, « les autorités compétentes effectuent des procédures d’audit sur les revenus probables de ces influenceurs sur la base de leurs activités sur la toile, et les comparent à ceux déclarés et transférés sur leurs comptes réels à l’intérieur du pays ».
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Ces audits, « opérés en collaboration avec les autorités financières de certains pays européens, ciblent les activités et les circuits financiers d’une dizaine d’influenceurs, dont certains bénéficient d’une grande popularité au-delà des frontières marocaines », précise la même source, ajoutant qu’il « a été constaté que des dysfonctionnements et des irrégularités entachaient les circuits de gestion des revenus obtenus grâce aux services offerts par des influenceurs et transférés vers le secteur des cryptomonnaies, notamment le Bitcoin, dont le prix a frôlé les 100 000 dollars ces dernières semaines ».
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Les autorités financières compétentes traquent plus de 120 millions de dirhams que ces influenceurs fraudeurs auraient converti en cryptomonnaie. Selon un communiqué de l’Office des changes, ces derniers encourent des peines d’emprisonnement allant jusqu’à trois ans, ainsi que de lourdes amendes.
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