L’association marocaine pour la protection des biens publics invite le ministère de l’Intérieur à mettre fin à l’utilisation à des fins personnelles des véhicules de l’État par les élus et fonctionnaires publics.
Hakim*, un Liégeois d’origine marocaine de 65 ans, perçoit étrangement la moitié de sa pension en raison d’une séparation par répudiation, effective depuis 41 ans, mais non reconnue par l’administration fédérale.
"Au lieu de 2 400 euros, je gagne 1.200 euros par mois. C’est la même chose qu’un chômeur alors que j’ai travaillé toute ma vie", a confié à RTL INFO ce retraité de 65 ans qui a capitalisé 49 ans d’expérience professionnelle dans le secteur de la chimie en tant qu’ouvrier.
Surpris, il a voulu comprendre la raison pour laquelle il ne touche que la moitié du montant qu’il devrait percevoir. Le Service fédéral des pensions (SFP) lui a expliqué qu’il est "une personne isolée, sans femme à charge". En d’autres termes, le SFP reconnait que Hakim est toujours marié à sa première épouse.
A l’origine de cette situation embarrassante pour le retraité, la non reconnaissance de sa séparation par répudiation avec sa première femme, de nationalité marocaine, en 1977 par l’administration fédérale. D’autant que la répudiation viole le principe d’égalité entre les hommes et les femmes et la non-discrimination à l’égard des femmes. De même, le SFP ne reconnaît pas son alliance avec sa deuxième épouse, également de nationalité marocaine, avec qui il a fondé une famille de trois enfants.
Face à cette situation, Hakim entreprend des démarches pour contester la décision du SFP. "De mon point de vue, tenant compte de l’acte de divorce obtenu il y a peu au Maroc, je pense que nous devrions pouvoir aboutir dans la procédure, a déclaré l’avocat d’Hakim, maître Delfosse. L’audience a été reportée au mois de mai 2020, fait savoir le retraité.
*Hakim, prénom d’emprunt
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