Interdiction des ports marocains : l’Algérie fait marche arrière
L’Algérie a annulé sa décision d’interdire aux opérateurs économiques tout transbordement ou transit par les ports marocains des marchandisesqui lui sont destinées, en...
Se conformant à la décision algérienne relative au boycott pur et simple de toutes les marchandises transitant par les ports marocains, deux grandes compagnies maritimes se sont détournées de Tanger Med.
Maersk et CMA CGM ont réduit voire supprimé le passage de leurs conteneurs via le port de Tanger à destination de l’Algérie, fait savoir Le Desk. Il s’agit pourtant de l’un de leurs principaux hubs de transbordement en Méditerranée. Avant cette décision, APM, l’opérateur de terminaux à conteneurs du groupe Maersk, s’occupait de la gestion de deux terminaux au port marocain.
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Valence et la darse andalouse sont désormais les principaux centres de transbordement de CMA CGM sur ses routes avec l’Algérie. S’agissant de Maersk, la majorité de son trafic vers des zones comme Alger, Skikda et Béjaïa passera désormais par Barcelone et Algésiras. L’Algérie a pu réchauffer ces relations avec l’Espagne ces trois derniers mois. Les échanges commerciaux entre les deux pays avaient été suspendus en 2022 à cause de la reconnaissance par Madrid de la marocanité du Sahara.
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La décision des autorités algériennes d’interdire les ports marocains à ses opérateurs économiques ne sera pas sans conséquence sur l’activité des importateurs du pays. Ceux-ci devront faire face à un surcoût. Cette décision pourrait également produit un impact négatif sur l’économie algérienne. Dans une déclaration au journal Al3omk, l’économiste Badr Zaher Al Azraq a précisé qu’elle entraînera une augmentation des coûts de fret et une inflation des prix des denrées alimentaires sur les marchés algériens.
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