Un mariage célébré au Maroc a connu un dénouement inattendu et triste. Le marié a prononcé le divorce le soir même des noces, suite au refus de sa jeune épouse de revêtir la traditionnelle tenue amazighe.
La deuxième édition du festival de l’émigré est prévue du 10 au 14 août à Imintanout, sous le signe « développement : dialogue, communication et ouverture », à l’initiative du conseil municipal d’Imintanout et l’association du festival. Cette manifestation artistique vise, selon ses initiateurs, à célébrer l’émigré et oeuvrer à tisser des liens de respect avec la prévalence de valeurs de fraternité et de solidarité.
Le festival tentera de mettre en exergue les créations des membres des communautés marocaines établies à l’étranger sur la base de la réintégration des enfants vivant sous d’autres cieux et la contribution à renforcer leur esprit d’appartenance à leur pays d’origine. le programme de cette manifestation artistique s’articule autour de quatre axes principaux en l’occurrence le volet culturel, artistique, social et sportif.
Le programme culturel du festival comprend des rencontres sur « la littérature et l’émigration », « le patrimoine populaire et l’émigration », « le cinéma et l’émigration », « la femme et l’émigration », « la loi et l’émigration » et une table ronde sur le thème « l’émigré et le développement rural » outre la représentation de la pièce de théâtre « Amezouak, l’émigré ».
Concernant le volet artistique, il y a lieu de signaler que le programme du festival sera marqué par la participation de nombreuses troupes populaires locales et nationales de Zagora, Kalaâ Mgouna, Aklakal, Ouarzazate, Tata, Abidat Rma, Ahouach Imintanout, Taskiouine, Aouad Haha, Nass El Ghiwane, Ahidous, Fatima El Houaria, Anouar Souss et l’artiste Hammou Aâkourane suivie d’allocutions de représentants de la communauté marocaine en France, Hollande, Italie, Belgique et en Allemagne.
Sur le plan social, le programme comprend une opération de circoncision au profit des enfants de pauvres avec la contribution des émigrés, la distribution de lunettes médicales, de chaises roulantes et de béquilles aux enfants de la ville issues de familles nécessiteuses ainsi que des examens médicaux au profit des diabétiques et la distribution de médicaments aux émigrés à la retraite. Les activités sportives programmées, à l’occasion de ce festival sont un « tournoi de football de l’émigré pour jeunes « , une « course nationale de l’émigré » (sur route) ainsi qu’une « course cycliste de l’émigré » avec la participation des enfants de la communauté marocaine.
Ahidous
Le deuxième festival d’Imintanout sera l’occasion de se délecter de Ahidous. C’est une danse accompagnée de chants et une forme d’expression complète et vivante.
Toutes les occasions sont bonnes pour danser ahidus. Les danseurs sont en cercle ou sur deux rangs se faisant face, étroitement serrés, épaule contre épaule.
Les danseurs frappent en rythme dans les mains et certains hommes cadencent grâce au tallunt. Les mouvements des danseurs vont tous dans le même sens : pas après pas, les participants font deux « colonnes » soudées qui s’ébranlent vers la droite et tournent dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.
C’est somme toute un appel à l’amour ou à la paix. Les villageois peuvent y exprimer leurs désirs ou leurs peines, toutes sortes de sujets sont abordés et on peut dire que c’est, en quelque sorte, un moyen de communication.
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