Alors que la ville de Casablanca a opté pour l’application d’un système unifié dans la zone côtière d’Aïn Diab, certains gardiens de voitures continuent de semer le désordre en extorquant les usagers le long du littoral. Auparavant, la commune de Casablanca avait envisagé l’installation d’horodateurs pour remplacer les gardiens de voitures qui s’installent de manière anarchique dans les artères principales, sans disposer d’aucune autorisation ou document leur permettant d’exercer cette activité.
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« Certaines personnes dans la zone d’Aïn Diab ont repris l’exploitation des rues de la ville en imposant des redevances aux citoyens qui se rendent sur le littoral bien connu », a affirmé à Al3omk le vice-président du conseil communal de Casablanca. Il a tenu à rappeler que « la commune avait déjà émis une décision instaurant la gratuité du stationnement des voitures et des motos dans la zone côtière d’Aïn Diab, mais le phénomène des ’gilets jaunes’ a de nouveau pris possession des lieux ».
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Alors que « la commune cherche toujours à imposer un système mettant fin au désordre et à l’anarchie dans ce secteur, qui inquiète les Casablancais au vu des nombreuses plaintes adressées au conseil depuis plusieurs mois », « le problème du stationnement demeure, en particulier dans la zone d’Aïn Diab, où des redevances dépassant les tarifs raisonnables sont imposées, pouvant parfois atteindre 20 dirhams, sans aucun fondement légal », a expliqué vice-président du conseil communal.
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Mercredi, le conseil communal de la ville de Casablanca a, lors de sa session ordinaire, adopté de nouvelles mesures visant à réorganiser le secteur du gardiennage automobile. L’une de ces mesures est l’établissement d’un cahier des charges visant à réglementer le secteur.