L’adjoint au maire Mohamed Haddadi s’en est expliqué longuement dans une déclaration à la Map. Pour le responsable, la résiliation est « dictée par la nécessité de mettre fin à la dégradation de la propreté » dans la ville, déplorant « une détérioration notable à cause de profonds dysfonctionnements au niveau de la gestion des déchets ménagers et du non respect des engagements pris par SITA ».
Haddadi évoque les 200 infractions qui sont « relevées quotidiennement à cause du non respect du cahier des charges, en plus de la persistance de points noirs dans un nombre d’arrondissements et l’absence ou l’insuffisance de conteneurs à déchets », tout en trouvant irrationnel que la société ait demandé une rallonge de son budget (300 millions de dirhams) aux habitants et à la ville.
Selon Haddadi, « la société française a été pourtant contactée, à maintes reprises, par l’actuel Conseil de ville et son prédécesseur afin d’attirer son attention sur la détérioration de la propreté dans la ville », ajoutant que c’est à Sita d’assumer « la responsabilité de ses ennuis financiers ainsi que les problèmes de propreté dans les neuf arrondissements dont elle a la charge ».