
Canada : un Marocain échoue à faire revenir ses enfants au Maroc
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Arrivés à Montréal en juillet, un couple marocain prépare sereinement la toute première rentrée scolaire de sa fille au Québec. Ils sont tous surtout heureux d’avoir été admis comme résidents permanents et de vivre une immigration sereine.
Mercredi, la famille Akachar-Alaoui était dans les bureaux de l’Accueil aux immigrants de l’est de Montréal (AIEM). La rentrée scolaire approche, et pour leur fille de 5 ans, Yakout, ce sera toute première rentrée scolaire au Québec, loin de son Maroc natal. « Les enfants doivent s’intégrer à leur milieu scolaire, comprendre leur nouveau milieu de vie, apprendre à se déposer. Ils viennent parfois avec des parcours difficiles, ils ont traversé trois ou quatre pays avant d’aboutir ici. Des fois, leur cerveau n’est tout simplement plus capable d’en donner », explique à La Presse Nancy Salamanca, agente EFC (école, famille, communauté) à l’AIEM. Elle est d’un grand soutien pour les nouveaux arrivants.
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Yakout n’est pas triste. Les sourires illuminent son visage. Elle a hâte de commencer la rentrée. Ses parents Fadloallah Akachar et Chahrazade Alaoui et elle sont arrivés à Montréal en juillet avec son petit frère. Admis comme résidents permanents, ils sont heureux de leur nouvelle vie. « C’est une chance qui ne se présente pas à tout le monde », fait valoir Fadloallah, qui a servi dans le milieu bancaire au Maroc. Son conjoint est lui particulièrement heureux d’avoir pu rejoindre la mère et la sœur de Fadloallah, déjà établies à Montréal. « Ici, on a de la famille. On se sent plus entourés qu’au Maroc. Maintenant, on peut les déposer, sortir tous les deux… », se réjouit celui qui servait dans l’industrie pharmaceutique au Maroc.
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Le couple a pu trouver des places pour ses enfants dans l’école de quartier, à cinq minutes de chez eux. « Hier, on était au Walmart, mais on n’a pas trouvé tout ce qui est demandé dans la liste de fourniture ! », confie Fadloallah, notant toutefois que la liste est beaucoup moins longue que celle demandée par les écoles au Maroc. L’horaire scolaire du Québec arrange aussi le couple, car moins condensé que dans leur pays d’origine. Alors qu’il franchissait le seuil de la porte du bureau où une employée de l’AIEM l’aidera à remplir un énième formulaire gouvernemental, le couple n’a pas tari de mots de gratitude à l’égard de l’organisme qui le soutient dans cette période stressante. « Seuls, on n’aurait pu le faire. Vraiment, l’aide est précieuse », assure Chahrazade.
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