Le Maroc et les États-Unis renforcent leur coopération sécuritaire
La rencontre entre Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale également directeur général de la Surveillance du territoire et l’ambassadeur des États-Unis,...
Le Maroc reçoit cette semaine la visite du chef du Pentagone, également attendu en Tunisie et en Algérie, où il sera le premier ministre américain de la Défense à se rendre depuis près de 15 ans. Mark Esper vient réaffirmer l’engagement des États-Unis au Maghreb.
Au menu en Tunisie, mercredi, des entretiens bilatéraux avec le président Kais Saied et son ministre de la Défense Ibrahim Bartagi ; un discours au cimetière militaire américain de Carthage, où sont enterrés les soldats américains tombés en Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les deux parties parleront également des organisations extrémistes comme le groupe Etat islamique (EI) ou al-Qaïda qui représentent des menaces pour le pays ; ainsi que de "l’instabilité régionale exacerbée par les activités pernicieuses de la Chine et la Russie sur le continent" africain, a indiqué un haut responsable militaire américain.
À Alger jeudi, Mark Esper aura des entretiens avec le président Abdelmadjid Tebboune, qui cumule les fonctions de chef des armées et ministre de la Défense. Les deux hommes parleront des questions clés de sécurité régionale, comme la menace posée par les groupes extrémistes, a précisé la même source.
C’est par Rabat que le ministre américain va boucler sa visite au Maghreb, avec au menu, le renfoncement des « relations déjà étroites » en matière de sécurité. Le Maroc accueille chaque année, l’exercice militaire African Lion, sous la houlette du commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom). À cause de la pandémie du Covid-19, l’exercice n’aura pas lieu cette année. Le haut responsable militaire n’a pas précisé si Esper serait reçu par le roi Mohammed VI.
Aller plus loin
La rencontre entre Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale également directeur général de la Surveillance du territoire et l’ambassadeur des États-Unis,...
Le Royaume a réduit ses achats d’armes ces cinq dernières années de 62%. La France qu’on croyait son premier fournisseur, vient bien loin derrière les États-Unis qui se...
Ces articles devraient vous intéresser :