Vague de licenciements au PJD
Après sa déroute électorale, le Parti de la justice et du développement (PJD) se voit contraint de licencier ses employés en raison de la forte baisse de ses revenus.
Le Parti de la justice et le développement (PJD) traverse une mauvaise passe. Après le revers subi lors des élections générales du 8 septembre, les islamistes se retrouvent en difficulté financière et sont incapables d’achever la construction de leur nouveau siège.
Sans les cotisations de ses élus et les subventions de l’État évaluées à 20 millions de dirhams par an, le PJD court à sa perte. Réduit financièrement, le parti a des difficultés à achever la construction de son siège à Hay Riad dont le budget est estimé à 40 millions de dirhams, rapporte le quotidien Al Akhbar.
Selon le trésorier du parti, Abdelkader Amara, les ressources actuellement disponibles ne suffisent pas à couvrir les dépenses liées aux travaux de construction du nouveau siège. Le PJD pourrait abandonner le projet et même être contraint de vendre le domaine en l’état pour sauver le parti qui est au bord de la faillite, affirment certaines sources.
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Au départ, le financement du projet devait provenir des cotisations des 60 élus qu’envisageait d’obtenir le parti au terme des Législatives du 8 septembre dernier. Ces cotisations évaluées à 5 millions de dirhams, devaient être complétées par les 8 millions de dirhams de subventions accordées par le ministère de l’Intérieur. Malheureusement, le PJD n’a obtenu que 12 sièges sur les 60 prévus.
Les travaux de construction du nouveau siège du parti ont été lancés en janvier 2021 par l’ancien chef du gouvernement, Saad El Othmani, qui annonçait leur achèvement dans moins de trente mois.
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