Elections au Maroc : déroute électorale pour le PJD
Sévère défaite pour le Parti de la Justice et du Développement (PJD) lors des élections qui se sont déroulées mercredi au Maroc. Le parti islamiste, au pouvoir depuis 10 ans,...
Après sa déroute électorale, le Parti de la justice et du développement (PJD) se voit contraint de licencier ses employés en raison de la forte baisse de ses revenus.
Face à la forte baisse de ses ressources propres, le PJD doit choisir entre licencier ses employés et leur accorder tous leurs droits, comme le stipule le Code du travail, ou les garder et ne plus pouvoir les payer. « Nous étions confrontés à deux choses ; soit nous licencierons les salariés et leur accorderons leurs droits, soit nous nous retrouverons dans l’incapacité de payer les salaires dans les prochains mois, ce qui menace la stabilité des salariés », confie à Hespress une source du secrétariat général du parti islamiste. Le PJD a préféré la première option. Environ 160 salariés seront donc remerciés. Le coût des indemnités que le parti doit leur accorder est estimé à 130 millions de dirhams.
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Après sa défaite historique aux dernières élections législatives, régionales et communales, le PJD se trouve également dans l’incapacité de financer l’achèvement des travaux de construction du siège central du parti dans le quartier Hay Riad de la ville de Rabat. Ces travaux dont le coût global est d’environ 38,5 millions de dirhams sont à l’arrêt faute de financement. « Il est normal que les travaux de construction du siège central s’arrêtent, en raison de la baisse des ressources propres du parti, et de la baisse du soutien de l’État en raison des faibles résultats obtenus par le parti », commente la même source.
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