Dans un texte publié par Ecoactu, l’universitaire a fait savoir que ces résultats obtenus au soir du 8 septembre par le PJD étaient inattendus, dans la mesure où les analystes et les observateurs ne s’attendaient pas à ce que son poids électoral soit réduit comme peau de chagrin.
Après avoir rappelé le règne du parti islamiste qui avait surfé, selon lui, sur le vent du printemps arabe en 2011, alors que les Marocains réclamaient déjà le changement, l’universitaire a estimé que le PJD n’arrivait plus à combler les attentes de citoyens, à réduire les disparités sociales et à réaliser la justice sociale et spatiale, gages d’espoir et d’égalité pour tous.
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« Ce vote sanction de la part des citoyens explique le mécontentement par rapport à la gestion gouvernementale des dernières années » a-t-il souligné, ajoutant que le parti a aussi payé le prix de son échec dans la mise en place du nouveau modèle de développement impulsé par le roi Mohammed VI.
S’agissant de l’avenir du PJD, l’universitaire a déclaré que cet effondrement impactera de plein fouet le devenir du parti, ajoutant qu’ils ne pourront se rétablir qu’après au moins une décennie d’autocritique et de mobilisation d’une nouvelle génération se référant à une idéologie « non islamisée ».