
Alors que le Maroc subit actuellement sa sixième année de sécheresse consécutive, le gouvernement envisage de prendre des décisions radicales pour rationaliser l’eau potable.
Le contrat de gestion de l’eau, de l’assainissement et de l’électricité entre la ville de Tanger et Amendis, filiale du groupe français Veolia, va être révisé, a fait savoir Nizar Baraka, ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales.
Cette révision, annoncée mercredi à Paris, où six ministres marocains se trouvent actuellement en visite officielle, est à imputée aux tarifs appliqués par Amendis, jugés exorbitants et pas en adéquation avec le pouvoir d’achat local.
Les deux parties vont donc "réétudier les clauses du contrat, les services rendus et la politique de tarification qui sera appliquée, de la même manière que celui fait avec la Lydec (Casablanca) l’année dernière".
Des centaines de manifestants s’étaient rassemblés à Tanger le 18 février dernier pour protester contre ces mêmes prix et demander l’annulation du contrat. Les protestataires avaient saccagé un commissariat de police, des locaux de Véolia et des succursales de la Société Générale Maroc.
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