
Casablanca : des appartements transformés en bars à chicha
Dans une tentative de contourner la décision du ministère de l’Intérieur, certains propriétaires de cafés à Casablanca ont aménagé leurs lieux de résidence en bars à narguilé.
Le professeur Didier Raoult affirme dans une vidéo publiée sur YouTube, que la chicha serait responsable de la propagation du Covid-19.
En se penchant sur la question, l’infectiologue Didier Raoult a expliqué que l’explosion de l’utilisation du narguilé ces dernières années, est l’une des causes irréfutables de la transmission des maladies respiratoires, y compris le coronavirus.
« J’avais pas réalisé l’ampleur qu’a pris la consommation de chicha dans nos pays européens. Je crois qu’en France, au moins la moitié des jeunes ont déjà fumé au moins une fois la chicha », explique Didier Raoult. « Si on se passe ce truc dans lequel il y a de la salive, y compris si on change l’embout, c’est un modèle expérimental extraordinaire pour transmettre une maladie respiratoire ». Il confie avoir mis en garde le ministère de la Santé sur la nécessité d’éviter aux jeunes la contamination par la consommation de la chicha. « L’usage commun des chichas représente un danger », a-t-il conclu.
Tout au début de la crise du coronavirus, Didier Raoult avait longtemps appelé à la prise de la chloroquine à titre curatif. Vers la fin de 2020, il a fait objet de polémique, et même d’une plainte de la part de plusieurs centaines de scientifiques de la Société de pathologie infectieuse qui l’accusent d’avoir vanté l’hydroxychloroquine pour lutter contre la pandémie du coronavirus, se plaignant aussi de sa « surmédiatisation ». Ils l’accusent d’avoir « prescrit des thérapeutiques et associations médicamenteuses non éprouvées, au minimum inefficaces, au pire dangereuses ».
Aller plus loin
Dans une tentative de contourner la décision du ministère de l’Intérieur, certains propriétaires de cafés à Casablanca ont aménagé leurs lieux de résidence en bars à narguilé.
Les services des douanes mènent une lutte implacable contre les tenanciers des cafés à chicha. Et pour cause, l’utilisation du tabac de contrebande dans les narguilés.
Le gérant d’un bar à chicha à Casablanca, a été interpellé ce mardi 1ᵉʳ avril pour avoir violé l’état d’urgence sanitaire.
Contrairement aux autres pays comme le Koweït, la Tunisie et l’Iran, qui ont décidé de fermer les cafés à chicha, au Maroc, ces cafés continuent de s’animer sans aucune mesure...
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