Alors qu’elles participaient fin octobre au Trek Rose Trip, qui sensibilise au cancer du sein, récolte des fonds pour l’association Ruban Rose et plusieurs autres structures, au Sahara, au Maroc, plus de 800 femmes ont vécu une expérience...
À l’instar de la France et de l’Allemagne en Europe, le Maroc et l’Algérie au Maghreb font souvent l’objet de comparaison. Sur le plan de la gestion de la crise sanitaire, les approches deux pays ont été passées au scanner.
En termes de statistiques, l’Algérie compte à la date du 16 juin, 11 031 cas positifs au covid-19 dont 777 décès, tandis qu’au Maroc, le nombre de cas positifs à cette date, s’établit à 8 885 dont 212 morts, rapporte Financial Afrik.
Dès le début de la crise, les deux pays ont adopté des mesures de restriction. Le Maroc a décrété l’état d’urgence sanitaire le 17 mars, alors que l’Algérie avait fait l’option de mettre en quarantaine la ville de Blida, épicentre de l’épidémie, avant de généraliser le confinement à quatre wilayas, ajoute la même source.
En Algérie, les autorités ont décidé de réduire la durée du couvre-feu dans la majeure partie du pays, et de maintenir en vigueur le confinement partiel dans 29 préfectures dont celle d’Alger. Pendant ce temps, le Maroc a reporté la levée des restrictions au 10 juillet prochain et penché pour un déconfinement progressif, avec les grandes villes encore sous confinement et les autres localités essentiellement rurales, totalement déconfinées.
En matière de traitement de la pandémie, le Maroc et l’Algérie ont adopté le traitement à base de la chloroquine, disponible sur place. Dans les deux pays, le port de masque est obligatoire. Celui-ci est cédé à 0,28 euros (40 dinars) en Algérie contre 0,2 euros au Maroc qui en produit plus de 12 millions d’unités par jour. L’Algérie, elle, envisage d’en produire 10 millions d’unités par mois.
À en croire la même source, les deux pays ont également pris des mesures de soutien au profit du secteur privé et des couches vulnérables. Au Maroc, un fonds spécial Covid-19 a été mis en place, avec près de 3 milliards d’euros mobilisés auprès de l’État et du secteur privé. Quant à l’Algérie, elle a apporté des soutiens directs à sa population.
Pour gérer efficacement la crise, le Maroc a sollicité une ligne de précaution et de liquidités du Fonds monétaire international (FMI) d’un montant de 3 milliards de dollars. L’Algérie, elle, s’est résolue à utiliser 50 % du budget de fonctionnement de l’État à cette fin.
Pour les deux pays, 2020 sera une année de récession, selon des prévisions du FMI : 5,2 % pour l’Algérie et pour le Maroc, la pire de son histoire depuis 1996. Le taux de chômage est passé de 15 à 27 % en Algérie, alors qu’au Maroc, une enquête du Haut-commissariat au plan (HCP), annonce la suppression de près de « 726 000 postes, soit 20 % de la main-d’œuvre des entreprises organisées ».
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