Corruption à Fès : un moqadem épinglé grâce au numéro vert
Encore une arrestation à mettre l’actif du numéro vert qui sert à dénoncer les actes de corruption. Le mis en cause cette fois-ci est un moqadem pris en flagrant délit de...
Au Maroc, la corruption est l’un des principaux freins au développement. Le pays perd annuellement près de 50 milliards de dirhams à cause de ce fléau, malheureusement toujours présent dans le système de gouvernance, selon le patronat.
S’exprimant à la Chambre des conseillers, la présidente du groupe parlementaire de la CGEM, Naïla Tazi, a affirmé que « le fléau de la corruption continue de sévir, d’être banalisé dans tous les secteurs, entravant le développement du pays ».
S’appuyant sur le classement de Transparency international, la parlementaire a indiqué que « le Maroc a dégringolé de la 73ᵉ place du classement mondial en 2018 à la 87ᵉ en 2021 ». Cette chute du Maroc « affecte la confiance des investisseurs qui se basent sur cet indice de transparence pour prendre leur décision », a-t-elle souligné.
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Dans ce sens, la responsable a demandé au gouvernement de « rendre publics les rapports de l’Inspection générale des finances (IGF), de renforcer la transparence des marchés publics », mettant en garde contre « la lourde facture de la corruption pour le pays ».
Pour sa part, la ministre chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour, cité par Assabah, a fait savoir que « le gouvernement a placé la lutte contre la corruption au centre de ses priorités afin d’améliorer le climat des affaires, de renforcer la confiance des citoyens et de promouvoir l’image du pays, en améliorant son classement mondial, atteindre trente objectifs procéduraux via la concrétisation de 203 projets en trois étapes s’étendant de 2016 à 2025 ».
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