
L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.
Un jeune couple marocain est mort poignardé mardi à Oyonnax en France. Mohamed-El Maghraoui (24 ans), deuxième d’une fratrie de six enfants, et sa fiancée Latifa Lamsitef (21 ans) ont été assassinés en plein jour et sur la voie publique, à deux pas de leur domicile, avec un couteau de cuisine. L’émotion était toujours palpable tant au sein de la communauté marocaine de la cité des plastiques qu’aux abords de la rue Voltaire où réside le couple.
Juste après ce drame, le secteur avait été bouclé une bonne partie de la journée pour permettre aux enquêteurs de la Police judiciaire de ratisser les alentours et aux techniciens de l’identité judiciaire d’effectuer leurs habituelles opérations de police scientifique.
L’autopsie pratiquée, mercredi à l’Institut médico-légal à Lyon, sur les dépouilles des deux victimes a confirmé que dans les deux cas, c’est un coup de couteau porté à la gorge qui a été fatal, la jeune femme portant également une trace sur la poitrine et le jeune homme des stigmates sur la tempe ou la joue.
L’arme du crime a été retrouvée dans un buisson. Un homme a été placé en garde à vue jeudi soir dans le cadre de l’enquête. Agé de 23 ans, le suspect en fuite a été interpellé à La Rochelle et devait être amené à la Direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon chargée de l’enquête.
Les policiers suspectent cet homme déjà connu pour des violences d’être impliqué dans le meutre : "le suspect connaissait le jeune homme et un contentieux pourrait être à l’origine de ce double homicide", indique-t-on de source policière.
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