Face au grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, le Maroc met en œuvre des mesures strictes, dont une rationalisation draconienne de l’utilisation de l’eau.
Des études menées dans plusieurs pays ont attesté de la présence de traces du génome du coronavirus dans les eaux usées issues des selles des personnes contaminées. Dans une note adressée aux walis et aux gouverneurs, le ministère de l’Intérieur met en garde contre l’utilisation non réglementaire des eaux usées et les risques de contamination qui en découlent.
Ces études ont été menées dans le cadre du suivi de la pandémie du covid-19. Le ministère de l’Intérieur, dans sa note signée par le wali, directeur général des collectivités locales, a souligné que "toute utilisation des eaux usées est fixée par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur".
Il s’agit de "la loi sur l’eau, le décret relatif à l’utilisation des eaux usées et l’arrêté fixant les normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation". Khalid Safir précise "qu’aucune eau usée ne peut être utilisée si elle n’a pas été préalablement reconnue épurée et conforme à la norme", rapporte Le360.
Selon la même source, pour éviter toute éventuelle propagation du coronavirus via ce canal, "les walis et les gouverneurs sont invités à prendre les dispositions nécessaires pour interdire toute utilisation non réglementaire des eaux usées".
Ces articles devraient vous intéresser :