Le gouvernement marocain a décidé de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis l’apparition des premiers cas de contamination au coronavirus.
L’utilisation du plasma des personnes guéries du Covid-19 sur les malades contaminés aurait fait ses preuves dans de nombreux pays. Mais le Maroc semble écarter son utilisation dans le protocole de traitement mis en place.
Certains ont pensé qu’avec la multiplication des cas de contamination et des décès enregistrés au lendemain du déconfinement, le ministère de la Santé verra la transfusion du plasma sous un autre angle. Mais rien du tout. Le Maroc continue de s’accrocher au traitement à base de chloroquine. Pourtant de nombreuses études présentent le recours au plasma comme une alternative crédible et rapide, rapporte Al Massae .
Au nombre des pays qui ont adopté ce type de traitement, se trouvent les États-Unis. C’est un procédé qui permet aux malades d’éliminer plus vite le virus, tout en préservant l’organisme de certains dégâts parfois irréversibles. La méthode a été pratiquée pour la première fois en 1892, dans la lutte contre la diphtérie. Elle a également été utilisée en 1918 contre la grippe espagnole, mais aussi contre d’autres maladies infectieuses comme Ebola ou le SRAS, indique la même source.
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