Depuis la détection au Maroc de deux cas confirmés du redoutable variant indien, les autorités sanitaires, qui étaient sur leurs gardes, ont actionné le dispositif spécial mis en place pour freiner la progression de cette souche réputée plus dangereuse. Cette stratégie se focalise sur les cas contacts pour circonscrire cette souche connue pour sa rapidité et sa dangerosité.
Suivant de près le dossier, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia indique que le dispositif déployé a consisté à mettre d’abord sous traitement les personnes contaminées. Après cette étape, des échanges avec les personnes infectées ont permis d’identifier de façon claire les 17 personnes contacts qui ont été, à leur tour, placées sous surveillance renforcée pendant une période de 14 jours au moins comme l’exige le protocole sanitaire. Ces 17 personnes ont été identifiées pour avoir été en contact avec les infectés, deux jours avant l’apparition des premiers symptômes jusqu’au 14ᵉ jour de la maladie.
Le Maroc, rappelle la parution, avait mis en place une stratégie anticipative pour gérer la crise du variant indien. Depuis le 24 avril, et alors qu’aucun cas n’avait encore été détecté dans le royaume, l’ensemble des vols depuis ou vers l’Inde ont été suspendus pour éviter que ce nouveau variant, plus contagieux, ne se propage au Maroc.
Toujours dans sa logique d’anticipation, les autorités, redoutant une infection du variant indien, avaient appelé les Marocains à la vigilance et au respect strict des mesures restrictives de prévention. Cet appel avait été lancé par le Professeur Said Afif, membre du comité national technique de vaccination.