Ces résultats obtenus, à l’aide du réseau Kaspersky Security Network mettent en évidence trois tendances fortes au Maroc concernant l’ingénierie sociale, les menaces locales et le rôle des serveurs hébergés sur le territoire.
Concernant l’ingénierie sociale, elle regroupe des techniques utilisées par les cybercriminels pour inciter des utilisateurs peu méfiants à leur envoyer leurs données confidentielles, infectant ainsi leurs ordinateurs avec des programmes malveillants ou ouvrant des liens vers des sites infectés.
D’après la même source, ces situations surviennent lorsque le cybercriminel trompe la victime en lui faisant croire qu’elle télécharge un programme légitime. Cette menace positionne le Royaume parmi les pays touchés par les menaces informatiques associées à la navigation sur le Web avec 3 622 644 incidents liés à des logiciels malveillants téléchargés depuis Internet entre avril et juin 2020.
Pour ce qui est des menaces locales, le Maroc hérite de la 48ᵉ place mondiale avec 41,9 % d’utilisateurs menacés, détectés au second trimestre 2020. Selon Aspersoir, le phénomène illustre la multiplication des attaques par des logiciels malveillants diffusés via des clés USB, des CD, des DVD et d’autres méthodes « hors ligne ».
Quant à la source des menaces, 23 914 incidents ont été comptabilisés entre avril et juin, plaçant le Maroc à la 61ᵉ place mondiale, loin derrière le top 3 composé des États-Unis (49,34 %), des Pays-Bas (17,27 %) et de l’Allemagne (7,04 %). D’après Kaspersky, la part des incidents causés par des serveurs hébergés au Maroc est très peu significative au niveau mondial.