Cette nouvelle loi risque d’impacter négativement le secteur des centres d’appels (près de 800) au Maroc qui emploie environ 100 000 personnes. « On est concerné en première position parce que tout simplement, on est sur la prospection sauvage. On appelle les clients pour leur proposer de changer leur contrat de fourniture d’électricité et de gaz. On est un comparateur d’énergie », décrit auprès de RFI la responsable de production d’une structure rencontrée au Maroc, dont les appels sont principalement tournés vers la France.
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Elle s’inquiète de la nouvelle loi française, qui, selon elle, pourrait entraîner la disparition de 160 emplois de son entreprise. « Cela aura un vrai impact sur la prod et à tous les nouveaux. Si la loi est appliquée, on pourra vraiment y perdre », poursuit-elle. Ayoub Saoud, secrétaire de la Fédération des centres d’appel du syndicat UMT, exprime les mêmes inquiétudes. « Ces centres d’appels qui ne sont pas diversifiés ou qui n’ont comme activité que ce périmètre-là se verront obligés de fermer. Et puis, des licenciements surviendront », assure-t-il.
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Il existe tout de même des solutions. Celles-ci se résument en plusieurs points : créer des bases de données géantes et obtenir des clients le droit d’être rappelés à travers un simple clic sur internet. La loi française entrera en vigueur en août 2026.