L’eau courante, facteur de bonheur au Maroc

17 janvier 2013 - 14h17 - Maroc - Ecrit par : L.A

Une étude menée par les chercheurs de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), démontre qu’au Maroc, avoir l’eau courante à la maison est un réel facteur de bien-être.

Les Marocains seraient ainsi prêts à prendre des crédits et à payer deux fois plus cher par mois, pour avoir l’eau courante dans leur domicile.

Les ménages n’ayant pas d’eau courante à la maison, passent en moyenne 7 heures par jour à récolter de l’eau. Deux tiers affirment que l’eau est un souci majeur, et 28% ont déjà été impliqués dans un conflit autour de l’eau.

Les chercheurs de MIT ont également constaté que les personnes venant d’être raccordés à l’eau courante chez eux, utilisaient dans leur majorité le temps gagné pour s’adonner à des activités sociales ou communautaires.

Pour ces familles, avoir l’eau courante à la maison a été synonyme d’une amélioration significative du bien-être et du confort de vie, et ce malgré les frais supplémentaires engendrés.

L’étude "Bonheur au robinet : l’adoption de l’eau courante dans l’espace urbain marocain" a concerné 845 ménages à Tanger, n’ayant pas accès à l’eau courante en 2008. Un raccordement avec possibilité de crédit et une procédure facilitée, a été proposé à un premier groupe de 434 ménages, le reste ayant servi de groupe de contrôle.

Les ménages du premier groupe ont vu leurs factures d’eau augmenter en moyenne de 11 à 21 dollars par mois. A la mi-2010, 44% avaient remboursé les frais d’installation de l’eau courante.

A noter tout de même que l’étude a été financée par "Veolia environnement", prestataire de service de l’eau et d’électricité dans la région de Tanger.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Eau - ONEP - Etude - Veolia

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : une deuxième usine géante de dessalement en projet à Nador

Le Maroc se prépare à lancer un appel d’offres pour une nouvelle usine de dessalement d’eau de mer à Nador, d’une capacité de 250 millions de mètres cubes par an, a annoncé Nizar Baraka, ministre de l’Eau et de l’Équipement.

Maroc : l’hydrogène vert pour atteindre l’autosuffisance alimentaire

La production de l’hydrogène vert dans la région de Dakhla et son utilisation pour le dessalement de l’eau de mer, permettront au Maroc d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs marocains.

Maroc : des stations de dessalement pour sauver l’agriculture

Le ministère marocain de l’Agriculture a adopté le dessalement de l’eau de mer à des fins d’irrigation. Dans cette dynamique, le département de Mohamed Saddiki a prévu la construction de nouvelles stations de dessalement dans certaines zones agricoles.

Maroc : la fermeture des hammams fait des malheureux

La Fédération nationale des associations des propriétaires et exploitants des bains traditionnels au Maroc a adressé un courrier au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, l’invitant à reconsidérer la décision de fermeture des hammams trois jours...

Mémorandum d’entente entre l’ONEE et la société israélienne Mekorot

L’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) et son homologue israélien Mekorot ont signé, jeudi à Marrakech, un mémorandum d’entente portant sur les projets de développement et d’assainissement de l’eau potable.

Le Maroc limite la production de pastèque

Face à la pire sécheresse qu’il connaît depuis quatre décennies, le Maroc prend des mesures pour réglementer la production de pastèques qui nécessite une importante quantité d’eau.

Le Maroc contraint de réorienter sa production agricole

Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.

Maroc 2030 : le chantier des infrastructures s’accélère

Le Maroc se prépare activement pour la Coupe du monde 2030 qu’il coorganise avec l’Espagne et le Portugal. Les autorités ont annoncé, au titre de l’année 2024, une augmentation de 42 % du volume des projets d’infrastructures pour un montant total de 64...

Une belle innovation sauve des villages marocains des pénuries d’eau

Au Maroc, la mise en œuvre d’un projet novateur permet aux villages situés dans le sud-ouest du pays de s’approvisionner en eau potable. De quoi amoindrir voire mettre fin à une difficulté majeure des populations qui souffrent chaque année des pénuries...

Fermeture des hammams au Maroc : la question arrive au parlement

Plutôt que de fermer les bains publics pour rationaliser l’eau, la députée du parti socialiste, Majida Chahid, propose de fixer la capacité d’accueil de ces établissements ou de déterminer la quantité d’eau à utiliser par client.