Dans un communiqué publié dans la matinée, la maison d’édition affirme que « dans ces conditions (affaire de chantage), la publication ne saurait avoir lieu ».
Les deux journalistes sont soupçonnés d’avoir voulu faire chanter le roi Mohammed VI pour la non-publication d’un livre en contrepartie de 3 millions d’euros. La parution était initialement prévue pour janvier ou février prochain.
Interrogé par le monde, Eric Laurent reconnaît une transaction entre les deux journalistes et les représentants du palais, mais réfute catégoriquement le « chantage » ou l’escroquerie.
De son côté, Catherine Graciet dit être tombée dans un piège. Pourtant, dans une lettre manuscrite publiée par les médias français, il est question d’un accord financier avec une avance de 80.000 euros (40.000 euros à chacun des journalistes.).
Pendant ce temps, la justice suit son cours. Les deux journalistes ont été mis en examen samedi et demeurent sous contrôle judiciaire. Ils ont pour interdiction de de quitter le territoire français et de se rencontrer.