Dans le cadre de la co-organisation de la coupe du monde 2030, l’Espagne et le Maroc « se concertent sur plusieurs projets, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’aménagement et des transports urbains, des énergies renouvelables, le maritime », explique l’économiste Abdeslam Touhami, cité par l’hebdomadaire Challenge.
Même si les relations entre la France et le Maroc semblent se normaliser, après une longue période de tensions diplomatiques, les investisseurs espagnols ont un avantage certain sur leurs concurrents français dans la conclusion de partenariats économiques au Maroc, détaille le magazine, soulignant toutefois que la France reste le premier partenaire économique du Maroc, en termes d’Investissements directs étrangers (IDE), avec près de 31 % du total des IDE.
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« Pour l’instant, chacune des deux parties essaie de tirer son épingle du jeu. Il n’est pas rare de voir certaines entreprises des deux pays former un consortium pour décrocher un marché public. Souvent aussi, leurs entreprises sont fortement concurrencées, pas seulement par d’autres entreprises étrangères, mais surtout par des ‘champions marocains’ », développe l’hebdomadaire.
Dans le domaine de la construction des autoroutes, jadis confiée aux entreprises étrangères, une révolution s’est opérée au Maroc qui fait de plus en plus confiance aux entreprises nationales. C’est le cas de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) qui va réaliser l’autoroute reliant Tit Mellil à Berrechid. « Une première dans l’histoire du réseau autoroutier national », fait observer Challenge qui cite également le projet d’une « autoroute de l’eau » qui sera entièrement réalisée par une entreprise marocaine.